Plusieurs attelages sont possibles pour votre enrouleur, que ce soit le python ou la boule du tracteur mais encore une barre d’attelage, barre à trous ou une barre triple python. Il existe également des enrouleurs à rampe ou canons traînés sur chariots avec une bobine de tuyau souple que l’on déroule dans le champ pour tracer le passage d’irrigation qui va suivre.
Les enrouleurs sont des machines assez simples à utiliser, toutefois il est important de faire attention aux réglages fait sur l’écran et aux passages empruntés. La largeur irriguée par le canon est variable, le débit l’est aussi en fonction de l’avancement du canon. On peut également régler le jet du canon, un peu sur le même principe que les buses de pulvérisation, ces dernières vont au bout du canon.
La maintenance de ces derniers est tout aussi primordiale qu’un autre type de matériel agricole. Les paliers doivent être bien graissés pour que la barre de trancanage, elle aussi graissée puisse faire coulisser le support qui permet de dérouler et enrouler le tuyau. Avec les milliers d’eau qui circulent, il faut également faire attention aux endroits qui pourraient se corroder, il faut parfois souder des plaques de renforts ou changer certaines parties en ferraille. Les canons peuvent être changés, tout comme les colliers mais aussi le tuyau souple avant le canon, le filtre qui permet de filtrer les impuretés venant du forage.
Quand on place ce dernier, il faut faire attention à bien enfoncer les pieux hydrauliques et orienter la bobine pour que le tuyau qui est relié au canon soit le plus droit possible. Le mauvais réglage du temps d’arrêt de l’enrouleur peut entraîner des conséquences graves comme le basculement de l’enrouleur à cause du sol détrempé, les béquilles s’enfoncent et l’enrouleur suit. Pour éviter cela et pour ne pas avoir à reprendre tous les jours le tracteur, par économie de GNR aussi, certains agriculteurs laissent le tracteur attelé à l’enrouleur pendant la passe. Mais, la passe se faisant aussi bien de jour comme de nuit, les vols de GNR sont fréquents. Avant de mettre en route l’enrouleur, il faut veiller également à ce que les vannes soient ouvertes (même si il existe une valle électrique sur l’enrouleur) et que les tuyaux alu soient bien tous emmancher. Un tuyau mal emmanché peut se démancher et complétement inonder une partie de la route, du champ ou autre. Le plus gros risque connus des agriculteurs est la vanne d’ouverture. Celle-ci est manuelle et il ne faut surtout pas se mettre en dessus, si un problème de surpression ou autre survient, la vanne peut « exploser » et la tête projetée en l’air. Il faut alors toujours être à côté de celle-ci durant l’ouverture.
Celui-ci doit être équipé en conséquence, beaucoup d’agriculteurs équipent leur tracteur en pneus fins afin de passer entre les rangs de semences, quelles qu’elles soient. En cas de forte pluie ou de mauvais réglage de l’enrouleur en fin de passe, le pont avant est un atout de poids pour se sortir de situation délicate, encore plus si des ornières sont déjà présentes. Les tracteurs souvent utilisés pour l’irrigation sont assez vieux, ils ne servent qu’à cela quasiment et doivent donc être bien entretenus (filtration, graissage et surtout l’hydraulique puisque c’est l’élément le plus utilisé pour pouvoir déplacer et manier l’enrouleur.
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