Pièces d'irrigation et de micro-irrigation pour grandes cultures et maraîchage
L’irrigation est un moyen d’augmenter ses rendements quelque soit le type de culture, en fonction de la période d’arrosage et du stade d’avancement de la plante. Elle peut être aussi utilisée pour favoriser la récolte des pommes de terre, en rendant la terre plus meuble, ce qui abîmera moins le matériel de récolte en remontant moins de blocs de terre secs. Il existe également d’autres solutions comme des produits (comme le TuberMax) aidant à la croissance des pommes de terre. Irriguez au bon endroit au bon moment avec la sonde tensiométrique ou la sonde capacitive. Connectées à une application, ces sondes de pilotage de l’irrigation, vous aident à connaitre précisément la quantité d’eau disponible pour vos cultures en temps réel. Pour vous procurer ce type de sonde, nous vous recommandons Weenat, l'un des acteurs majeurs sur le sujet.
Les types d’irrigation
Plusieurs types d’irrigation sont répandus en France, l’irrigation par aspersion, la micro-irrigation et l’irrigation de surface. Ces différents types sont utilisés pour la grande culture, le maraîchage ou la culture de plein champ. La plupart du temps, l’eau provient de nappes phréatiques. Celle-ci est extraite par des pompes ou des groupes électrogènes et va circuler jusqu’au type de système utilisé par l’agriculteur pour irriguer sa parcelle. De temps en temps, pour les fermes faisant du maraîchage ou de la culture de plein champ, cette eau provient de cuves stockées en bout de serres ou alors dans la ferme. Aujourd’hui, les gros moteurs ou groupes électrogènes sont un peu délaissés à cause des vols de carburant qui sévissent pendant toute la période d’arrosage. Le seul moyen de s’en protéger est de sécuriser son installation en fermant celle-ci, en installant des caméras, capteurs ou encore alarmes ou plus radicalement d’installer une pompe d’irrigation même si le coût monétaire est important.
Le profil des fermes possédant l’irrigation
Les différentes méthodes d’irrigation sont propres à chaque type d’exploitation. Une exploitation en grande culture aura plutôt un système de forage et des enrouleurs à canons ou rampes ou encore des rampes pivots. Une exploitation maraichère ou de plein champ privilégiera un système d’arrosage par goutte à goutte. Un système goutte à goutte sera plus précis pour arroser vos semences sous serres ou en plein champ qu’un canon.
L’irrigation en réponse à la sécheresse
L’utilisation de l’eau se fait sur une pluralité de cultures aujourd’hui, que ce soit la pomme de terre, l’oignon, le haricot mais bien d’autres encore, et aujourd’hui sur des cultures comme le blé en cas de grosse sécheresse. Cette dernière est de plus en plus précoce et forte au fur et à mesure des années, il faut donc trouver des moyens pour lutter contre et l’irrigation en fait partie. Mais des mesures restrictives sur la consommation sont prises depuis plusieurs années sur le territoire français, il faut donc trouver des moyens pour optimiser au mieux ses apports en eau sur ses cultures.
Comment optimiser sa gestion de l’eau ?
Il existe de nombreux moyens de maîtriser sa consommation. Pour commencer, le débit à l’enrouleur est réglable, c’est un paramètre à rentrer dans l’ordinateur de bord à chaque passage. De plus, si l’on utilise un canon, la surface arrosée ne sera pas la même que si l’on utilise une rampe, tant par la largeur de travail qui peut être différente que par le vent. Si ce dernier est trop puissant le jet sortant du canon sera bien moins précis et efficace, des zones seront plus ou moins arrosées. Un autre moyen, bien plus simple pour limiter sa consommation en eau est de ne pas ouvrir totalement sa vanne à la sortie de l’hydrant pour pas que la pression de soit trop forte et ainsi un débit un peu moindre.
Les différences entre canons et rampes
L’irrigation aujourd’hui est présente partout, mais encore faut-il savoir qu’est-ce qui est le plus adapté à notre besoin. La différence majeure entre un enrouleur avec canon et une rampe et d’abord le prix. En effet, une rampe va pulvériser comme le ferait plutôt un pulvérisateur ou un automoteur qu’un jet droit d’un canon. Le jet d’un canon va avoir tendance à tasser la terre et donc engendrera des possibles complications pendant l’arrachage et même au moment de retravailler le sol. Une rampe elle, à part des micro-canons à ses extrémités pour bien recroiser les jets aspergera la culture sans pression qui amènerait le sol à être plus dur. Le transport aussi, si l’on doit déplacer de champ l’enrouleur est une différence, bien évidemment un enrouleur avec un canon sera plus facile à manœuvrer.
L’équipement du tracteur
La plupart du temps, les trains utilisés pour dérouler l’enrouleur sont les trains de tonneaux empruntés par le pulvérisateur. Beaucoup d’agriculteurs équipent en conséquence leurs tracteurs de pneus fins pour faciliter le passage, ce qui est mieux aussi si ces derniers sont obligés d’emprunter un train autre que celui du pulvérisateur. D’autre part, pour plus de visuel au moment de l’attelage ou du déroulage du canon, d’avoir une barre à trou derrière le tracteur.
Une période compliquée
L’irrigation intervient pendant l’été, c’est une période assez rude d’autant plus qu’à côté la moisson bat son plein. Toutes ces activités font que la saison doit être au mieux préparée et ainsi s’équiper en conséquence. Cela commence par les bottes pour les champs au moment de délacer l’enrouleur mais aussi tous les outils nécessaires si une panne survient (caisse à outils bien équipée). Cela regroupe aussi une revue de tous les équipements et machines avant le début de la saison, du siège du tracteur aux filtres et pièces d’usures de la moissonneuse-batteuse mais aussi de l’enrouleur comme des joints, des crochets, des colliers et autre. La durée de cette période peut évidemment varier en fonction des conditions climatiques de l’année. S’il pleut à intervalle régulier il n’y a pas besoin d’arroser mais si la sécheresse est là il faut redoubler d’efforts. Il faut également penser au fait que si l’on irrigue trop et que la pluie se réinstalle, c’est un vecteur de croissance pour les maladies comme le mildiou sur la pomme de terre.
Coté marque
Dans le milieu de la pomme de terre, les marques comme AVR, GRIMME, Dewulf sont très répandues pour le matériel d’arrachage et de récolte. Ces marques possèdent des arracheuses traînées comme intégrales pour limiter le tassement du sol et ainsi avoir moins de mal à travailler la terre ensuite. Tout comme les betteraves, une terre trop tassée après arrachage donnera vite une usure prématurée des pièces de décompacteurs, déchaumeurs à dents, canadiens et autres. Il existe aussi Baselier, très reconnu pour ses fraises et butteuses mais ces marques-ci ne font pas d’enrouleurs. Il faudra se diriger vers IrriFrance, Ocmis, Perrot ou encore Irrimec mais qui est bien moins connu.